Le travail de cette année se divise en trois séries. La première aux dominantes bleu azur/bleu écran, consiste à interroger mon environnement immédiat. À Montréal, pourquoi continuer à percevoir les signes de la périphérie, l’extérieur, le passé, l’au-delà ?
La seconde, nous place entre la vie et la mort. Les personnages ont l’allure de statues antiques brisées ou exposées au musée. Certains corps sont tronqués, parfois c’est la tête, d’autres sont posés sur des présentoirs, traversés de tiges, ou encore accrochées. Ces statues-corps sont aussi des poupées, jouet du destin. Comme dans la mythologie, mes personnages entre l’humain et l’animal sont l’objet d’une machinerie cosmique avec laquelle ils se débattent.
Enfin, la dernière série dans les tons roses/verts, cherche à relier le corps à la terre, à un monde floral, végétal et paradoxalement éthéré.